Cinq voies permettant aux talents technologiques américains de venir au Canada

Il existe de nombreuses façons pour les travailleurs du secteur technologique aux États-Unis de venir travailler au Canada, après quoi ce pays offre également à ces personnes plusieurs voies vers la résidence permanente (RP) au Canada.
Le Canada a un besoin bien documenté de travailleurs qualifiés dans l’industrie technologique, comme en témoigne récemment l’introduction de tirages Entrée express basés sur des catégories pour cinq groupes professionnels différents.

Remarque : En 2023, l'un de ces cinq groupes est constitué de ressortissants étrangers ayant une expérience professionnelle récente dans les professions STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques). Pour en savoir plus sur les tirages par catégorie d’Entrée express, cliquez ici.

En raison de ce besoin de talents technologiques à travers le Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a désigné plusieurs voies de permis de travail spécifiquement pour les travailleurs qualifiés de cette industrie, à la fois pour une résidence temporaire (TR) et une RP. Bon nombre de ces possibilités offrent des options simples d'immigration canadienne aux travailleurs de la technologie aux États-Unis. Cinq de ces voies seront maintenant discutées plus en détail ci-dessous.

 

Volet mondial des talents (GTS)

Le volet des talents mondiaux fait partie du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) du Canada. Ce volet permet aux employeurs au Canada d'embaucher rapidement (délai de traitement d'environ deux semaines) des travailleurs qualifiés du secteur technologique qui peuvent aider les entreprises canadiennes à se développer.

Les demandes GTS ont une norme de service de 10 jours, que le gouvernement s'attend à respecter avec 80 % des demandes à chaque programme d'immigration canadien.

Remarque : La norme de service pour le traitement des demandes commence le jour ouvrable suivant la réception de la demande par Emploi et Développement social Canada (EDSC).

Apprenez-en davantage sur le volet des talents mondiaux ici.

 

Volet des transferts intra-entreprise (TIC) de l’ACEUM

Adopté en 2020 pour remplacer l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) est un accord basé sur l'emploi entre les trois pays qui composent l'Amérique du Nord. Cet accord comporte quatre catégories.

La catégorie Transfert intra-entreprise de l'ACEUM permet aux travailleurs de l'industrie technologique qui sont citoyens américains de recevoir un permis de travail au Canada s'ils doivent être mutés (temporairement) pour un emploi au Canada. Parmi les conditions d'éligibilité à un permis de travail TIC via l'ACEUM, il y a que l'employé transféré doit venir au Canada pour travailler pour la succursale canadienne, la filiale ou la société affiliée de son employeur américain.

Apprenez-en davantage sur l’ACEUM ici.

 

Visa de démarrage

Le visa de démarrage d'IRCC permet au Canada de « recruter des entrepreneurs étrangers innovants qui créeront de nouveaux emplois et stimuleront la croissance économique » dans ce pays.

Remarque : En cas de succès, les bénéficiaires de visa de démarrage seront mis en relation avec des organisations désignées par IRCC qui les aideront à exploiter une entreprise au Canada (grâce à du financement, des conseils et de l'expertise).

Apprenez-en davantage sur cette page désignée pour en savoir plus sur le programme canadien de visa de démarrage.

Devenir résident permanent canadien après avoir travaillé au Canada

Bien que les options ci-dessus donnent aux travailleurs technologiques américains la possibilité de postuler aux relations publiques canadiennes après avoir travaillé dans ce pays*, IRCC propose également des options aux talents technologiques américains qui ne souhaitent pas acquérir d'abord une expérience de travail au Canada.

Remarque : Tous les candidats à ces programmes doivent répondre à certaines exigences pour être éligibles.

*Il convient de noter qu'une expérience de travail au Canada peut être considérablement bénéfique pour les candidats à l'un des programmes gérés par Entrée express du Canada et aux programmes des candidats des provinces (PCP) du pays, qui seront expliqués plus en détail ci-dessous. Ces deux options d'immigration représentent les deux principales voies de relations publiques du Canada pour les travailleurs qualifiés internationaux.

 

Programmes des candidats des provinces

Exploités par toutes les provinces et territoires canadiens, à l'exception du Québec et du Nunavut, les PCP sont conçus pour donner aux gouvernements locaux la capacité de sélectionner des candidats à l'immigration spécifiques qui, selon eux, peuvent le mieux aider leur région à relever des défis économiques et du marché du travail locaux spécifiques.

De nombreux PNP du Canada comprennent des volets qui s'adressent spécifiquement aux talents technologiques étrangers, y compris des volets qui seraient des options pour les travailleurs technologiques aux États-Unis.

 

Entrée express

Entrée express est le nom du système de gestion des candidatures utilisé par le gouvernement fédéral du Canada pour gérer les demandes d'immigration au Programme fédéral des travailleurs qualifiés (FSWP), à la Catégorie de l'expérience canadienne (CEC) et au Programme fédéral des métiers spécialisés (FSTP).

Pour les tirages standard d’Entrée express – par opposition aux tirages par catégorie, organisés pour la première fois en juin 2023 – les candidats à ces trois programmes sont notés et classés les uns par rapport aux autres à l’aide de leurs scores du système de classement global (CRS).

Des invitations à postuler (ITA) pour les relations publiques canadiennes sont émises lors de chaque tirage au sort Entrée express standard effectué par IRCC aux candidats qui ont un score CRS supérieur au score seuil désigné pour un tirage particulier.

Apprenez-en davantage sur les nouveaux tirages Entrée express par catégorie du Canada ici.

Exemple : Comment l'expérience de travail au Canada peut être vitale pour Entrée express

Une expérience de travail au Canada pourrait faire la différence entre recevoir et manquer un ITA pour les relations publiques canadiennes. En fait, dans l'hypothèse ci-dessous, le candidat d'Entrée express aura raté 53 points CRS et un ITA, ce que l'individu aurait facilement pu obtenir avec une expérience de travail au Canada.

Un seul ingénieur logiciel de 38 ans de la Nouvelle-Orléans aurait un score CRS de 475 s'il : 

- Avoir une offre d'emploi canadienne valide soutenue par l'EIMT dans une profession TEER 1

- Ne pas avoir de frère ou sœur au Canada, d'offre PNP ou de certificat de qualification

- A obtenu un baccalauréat et une maîtrise aux États-Unis et les deux diplômes ont été évalués par une évaluation des diplômes d'études (ECA).

- N'avoir fait aucune éducation au Canada

Avec ce score, la dernière fois que ce candidat aurait reçu un ITA par tirage au sort standard, c'était le 23 décembre 2020 (score CRS : 468 ).

Si le même candidat acquérait deux ans d'expérience de travail au Canada par l'une des voies d'immigration ci-dessus avant de postuler à la RP via Entrée express, son score CRS s'élèverait à 528 . C'est au-dessus des récents scores seuils pour la plupart des tirages standard d'Entrée express, ce qui signifie que le candidat aurait reçu une ITA pour les relations publiques au Canada.

 

Source : cicnews.com




Articles similaires

Comment mes employés étrangers peuvent-ils travailler légalement au Canada ?

Pour éviter d’avoir des démêlés avec les autorités canadiennes, vous devez vous assurer que tous les employés étrangers dont vous avez besoin pour travailler au Canada sont légalement autorisés à le faire.

Vous avez trois options principales :

- Exemptions de permis de travail ;

- Le Programme de mobilité internationale (PMI) ; et

- Le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).

Ces industries ont les taux de rétention les plus élevés pour les titulaires de permis de travail qui deviennent résidents permanents

Les secteurs de la santé et de l’assistance sociale ont enregistré les taux de rétention les plus élevés de travailleurs étrangers temporaires (TET) qui deviennent résidents permanents, selon un nouveau rapport de Statistique Canada.

L’étude de Statistique Canada a révélé que le taux de rétention (le pourcentage de travailleurs étrangers temporaires qui sont restés travailler dans le même secteur après avoir obtenu la résidence permanente) variait considérablement selon les secteurs.

Les visiteurs ne sont plus autorisés à demander un permis de travail depuis le Canada

Depuis le 28 août , les résidents temporaires au Canada titulaires d’un visa de visiteur ne sont plus autorisés à demander un permis de travail soutenu par un emploi depuis le Canada.
La politique temporaire permettant aux visiteurs de demander ces permis de travail a été introduite en août 2020 pour aider certains visiteurs au Canada qui n’ont pas pu rentrer chez eux en raison de la fermeture des frontières liée à la pandémie de COVID-19. L’objectif supplémentaire est d’aider les employeurs à combler les principales pénuries de main-d’œuvre, en permettant à certains visiteurs qui remplissent certaines conditions de demander un permis de travail soutenu par un emploi depuis le Canada.

Le Québec annonce la suspension du traitement de l'EIMT pour certains travailleurs étrangers temporaires à faible salaire

À compter du 3 septembre, le traitement des études d'impact sur le marché du travail (EIMT) pour les candidats à Montréal sera suspendu pour les offres d'emploi dont le salaire horaire est inférieur à 27,47 $ CAD (le salaire horaire médian du Québec). Cette mesure devrait être en place pour les six prochains mois et a été approuvée par le gouvernement fédéral du Canada.

Trouver un emploi en Ontario

Récemment, le gouvernement provincial de l'Ontario a choisi d'interdire aux employeurs d'exiger une expérience de travail canadienne dans leurs offres d'emploi, en plus de rendre obligatoire la mention des salaires dans toutes les offres d'emploi.
Les deux étapes représentent des victoires, non seulement pour la population active de l'Ontario (qui pourra désormais voir comment le salaire potentiel d'un emploi se compare aux moyennes provinciales et nationales) ; mais surtout pour les nouveaux arrivants en Ontario, qui sont souvent empêchés d'accéder aux rôles et aux professions pour lesquels ils sont qualifiés, en raison de leur manque d'expérience au Canada.
Compte tenu de ces deux changements, CIC News a compilé le guide suivant pour les nouveaux arrivants à la recherche d'un emploi en Ontario.

L'Ontario cherche à interdire aux employeurs d'exiger une expérience de travail canadienne sur les formulaires de candidature et dans les offres d'emploi

Dans une démarche unique en son genre parmi toutes les provinces et territoires canadiens, l'Ontario a annoncé son intention d'introduire une nouvelle loi qui, si elle est adoptée, interdirait aux employeurs d'exiger « une expérience de travail canadienne… dans les offres d'emploi ou les formulaires de candidature ».
Annoncée aujourd'hui, le ministère du Travail, de l'Immigration, de la Formation et du Développement des compétences de l'Ontario espère que cette nouvelle loi aidera davantage de nouveaux arrivants à combler les pénuries de main-d'œuvre très demandées dans toute la province.