Découvrir le Canada
IRCC réexaminera le permis de travail postdiplôme pour la première fois en 10 ans

Le 27 octobre, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé des changements à son programme pour étudiants internationaux qui seront mis en œuvre dans les mois à venir afin de renforcer le programme et de protéger les étudiants contre la fraude.
Les mesures obligeront les établissements d'enseignement désignés (IDD) à confirmer la lettre d'acceptation de chaque demandeur directement auprès d'IRCC afin de garantir que les permis d'études sont délivrés uniquement sur la base de lettres d'acceptation authentiques.D’ici le semestre d’automne 2024, IRCC adoptera un cadre d’« établissement reconnu » qui profitera aux IDD de diverses manières, comme le traitement prioritaire des demandes de permis d’études.

IRCC a également annoncé qu'au cours des prochains mois, il terminera une évaluation des critères du permis de travail post-diplôme (PTPD) et commencera à introduire des réformes pour mieux l'adapter aux besoins du marché du travail du pays, ainsi qu'aux objectifs d'immigration régionaux et francophones. . Il s'agirait de la première révision du programme depuis 10 ans .

 

Qu'est-ce que le permis de travail post-diplôme ?

Les étudiants internationaux qui terminent un programme postsecondaire canadien admissible peuvent demander un PTPD. Un PTPD vous permet de travailler pour n'importe quel employeur de votre choix au Canada.

Le PGWP est valable jusqu'à trois ans, selon la durée de votre programme d'études canadien.

L'un des principaux avantages du PGWP est qu'il permet aux étudiants internationaux d'acquérir une expérience de travail professionnelle au Canada. Cette expérience de travail fait partie intégrante des titulaires du PGWP qui espèrent postuler pour l'immigration canadienne.

De nombreuses voies d'immigration au Canada récompensent les candidats qui ont étudié et/ou travaillé au Canada. Habituellement, un titulaire du PTPD aura besoin d'un an d'expérience de travail dans un code de la Classification nationale des professions (CNP) de 0, A ou B pour ensuite être admissible à demander la résidence permanente au Canada.

 

Quels sont les critères d’éligibilité au PTPD ?

Pour être éligible à un PTPD, les étudiants internationaux doivent avoir :

- Études terminées dans un programme de formation académique, professionnelle ou professionnelle d'une durée d'au moins huit mois dans une liste d'établissements d'enseignement désignés (IDD) éligibles. Le programme d'études doit avoir débouché sur un grade, un diplôme ou un certificat.

- Détenir le statut d'étudiant à temps plein au Canada pendant chaque session académique du ou des programmes d'études complétés et inclus dans le cadre de leur demande de permis de travail postdiplôme ;

- Reçu un relevé de notes et une lettre officielle de l'IDD admissible confirmant que le candidat a satisfait aux exigences pour terminer son programme d'études ;

- Diplômé d'un établissement postsecondaire public, tel qu'un collège, une école de métiers ou technique, une université, un cégep (au Québec), une école postsecondaire privée (au Québec) qui fonctionne selon les mêmes règles que les écoles publiques au Québec. Québec; une école secondaire ou postsecondaire privée (au Québec) qui offre des programmes qualifiants de 900 heures ou plus et donnant lieu à la délivrance d'un diplôme d'études professionnelles (DEP) ou d'une attestation de spécialisation professionnelle (ASP); ou une école privée canadienne qui peut décerner des diplômes en vertu de la loi provinciale (par exemple, diplôme d'associé, de baccalauréat, de maîtrise ou de doctorat), mais seulement si l'étudiant était inscrit à un programme d'études menant à un diplôme autorisé par la province.

Il est important de noter que le Canada a renoncé à l'obligation d'étudier à temps plein pendant la pandémie de coronavirus pour certains étudiants internationaux. Des exemptions peuvent s'appliquer à ceux qui ont commencé leurs études entre le printemps 2020 et l'été 2022, ou à ceux dont le programme était déjà en cours en mars 2020. De plus, des exceptions peuvent s'appliquer à ceux qui ont pris un congé de leurs études lors de leur dernière session académique.

 

Croissance du PGWP

Selon une étude de Statistique Canada publiée en 2022 , le nombre total de titulaires du PTPD au Canada augmente chaque année. Selon l'étude, 29 % des diplômés de la cohorte de 2008 détenaient un PTPD cinq ans plus tard, comparativement à 52 % des diplômés de 2013 .

Les données ont montré que le nombre total de titulaires du PGWP entre 2008 et 2018 est passé de 10 300 à 64 700 .

Selon Statistique Canada, la prévalence croissante du PTPD s'explique par le fait qu'il permet aux étudiants internationaux de gagner leur vie au Canada, tandis que les revenus médians des titulaires du PTPD ont augmenté considérablement de 2008 à 2018.

En 2008 , la Chine et l'Inde étaient les pays d'origine de 51 % de tous les titulaires du PTPD. En 2018 , ces deux pays sources représentaient 66 % de tous les PTPD émis.

À la fin de 2022 , plus de 286 000 diplômés internationaux étaient au Canada avec un PTPD valide. De plus, des dizaines de milliers de titulaires du PGWP réussissent chaque année la transition vers la résidence permanente, dont plus de 157 000 en 2021 , un niveau record. En 2022 , ce nombre s'élevait à près de 95 000 , soit le deuxième total le plus élevé jamais enregistré.

 

Source : cicnews.com




Articles similaires

Trouver un emploi en Ontario

Récemment, le gouvernement provincial de l'Ontario a choisi d'interdire aux employeurs d'exiger une expérience de travail canadienne dans leurs offres d'emploi, en plus de rendre obligatoire la mention des salaires dans toutes les offres d'emploi.
Les deux étapes représentent des victoires, non seulement pour la population active de l'Ontario (qui pourra désormais voir comment le salaire potentiel d'un emploi se compare aux moyennes provinciales et nationales) ; mais surtout pour les nouveaux arrivants en Ontario, qui sont souvent empêchés d'accéder aux rôles et aux professions pour lesquels ils sont qualifiés, en raison de leur manque d'expérience au Canada.
Compte tenu de ces deux changements, CIC News a compilé le guide suivant pour les nouveaux arrivants à la recherche d'un emploi en Ontario.

L'Ontario cherche à interdire aux employeurs d'exiger une expérience de travail canadienne sur les formulaires de candidature et dans les offres d'emploi

Dans une démarche unique en son genre parmi toutes les provinces et territoires canadiens, l'Ontario a annoncé son intention d'introduire une nouvelle loi qui, si elle est adoptée, interdirait aux employeurs d'exiger « une expérience de travail canadienne… dans les offres d'emploi ou les formulaires de candidature ».
Annoncée aujourd'hui, le ministère du Travail, de l'Immigration, de la Formation et du Développement des compétences de l'Ontario espère que cette nouvelle loi aidera davantage de nouveaux arrivants à combler les pénuries de main-d'œuvre très demandées dans toute la province.

Un tribunal fédéral canadien refuse un permis de travail sur la base du score IELTS

Un citoyen iranien a été responsable de la conception et de la rénovation de maisons pendant sept ans. En 2022, elle a signé un contrat de travail pour travailler comme constructeur de maisons résidentielles dans une entreprise de construction située à Vancouver. Les tâches et responsabilités du poste comprenaient la planification et la préparation des horaires de travail, la sélection et l'emploi de sous-traitants spécialisés et la gestion des budgets.

Cinq voies permettant aux talents technologiques américains de venir au Canada

Il existe de nombreuses façons pour les travailleurs du secteur technologique aux États-Unis de venir travailler au Canada, après quoi ce pays offre également à ces personnes plusieurs voies vers la résidence permanente (RP) au Canada.
Le Canada a un besoin bien documenté de travailleurs qualifiés dans l’industrie technologique, comme en témoigne récemment l’introduction de tirages Entrée express basés sur des catégories pour cinq groupes professionnels différents.

Le Canada prolonge ses mesures spéciales pour aider les employeurs à embaucher davantage de travailleurs étrangers temporaires

Aujourd'hui, le ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et des Langues officielles, Randy Boissonnault, a annoncé des changements à la Feuille de route des solutions pour la main-d'œuvre étrangère temporaire, afin d'aider les employeurs à remédier aux principales pénuries de main-d'œuvre grâce au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).
La Feuille de route pour des solutions en matière de main-d'œuvre étrangère temporaire est une mesure continue visant à mieux permettre aux employeurs de mieux réagir aux conditions de travail et économiques au Canada à mesure qu'elles surviennent, en ajustant le PTET en conséquence.

Les 27 emplois les plus demandés au Canada soutenus par l'immigration

L'immigration est cruciale pour le Canada, les immigrants occupant les emplois les plus demandés à travers le pays, créés en raison d'une combinaison de facteurs, notamment les pénuries de main-d'œuvre, l'évolution des industries et les changements démographiques.
Le Canada accueille chaque année un nombre record d'immigrants et certains critiquent l'accueil d'un grand nombre d'immigrants en raison de la crise actuelle du logement et de l'abordabilité.
Cependant, il est important de comprendre que les immigrants contribuent et soutiennent divers secteurs cruciaux en comblant les pénuries d’emploi.
Cet article répertorie les secteurs et les emplois les plus en demande qui emploient une fraction importante des immigrants au Canada, soutenant ainsi le marché du travail du pays.